L’assurance vie

L’assurance vie s’assimile à un contrat d’épargne par lequel le souscripteur confie une somme d’argent à un assureur ou une mutuelle, pour qu’elle le fasse fructifier pendant une durée déterminée. Avec cette formule, le souscripteur verse de l’argent pour lui s’il est en vie ou pour le (s) bénéficiaire (s) désigné (s) s’il décède. 


La souscription

Le contrat d’assurance vie peut être souscrit en agence ou sur Internet via une compagnie d’assurances, une mutuelle, un agent, un courtier, un conseiller en patrimoine, une banque ou une association. Il convient de bien distinguer le distributeur, responsable de la commercialisation du produit, de l’assureur ou de la mutuelle, signataire du contrat et responsable des garanties.

Contrairement à une idée reçue, on ne souscrit pas l’assurance vie de sa banque ! Conformément à la réglementation, la banque ne peut être que distributeur. En règle générale, les garanties sont portées par sa filiale d’assurance vie. 

Le souscripteur

C’est traditionnellement celui qui alimente le contrat. 


L’assuré

Le contrat repose sur sa tête. S’il est en vie, l’argent du contrat revient au souscripteur. S’il décède, la clause bénéficiaire du contrat s’active. Le plus souvent, souscripteur et assuré ne font qu’un. 

Le bénéficiaire

Désigné dans la clause bénéficiaire du contrat, il reçoit le capital en compte lors du décès de l’assuré. À noter, le souscripteur a une totale liberté dans le choix du bénéficiaire. Ce n’est pas toujours un héritier. 

Les différents types de contrat

Le contrat d’assurance vie peut être monosupport ou multisupports. Dans le premier cas, il est constitué d’un seul fonds et dans l’autre, de plusieurs fonds. 

Les différents types de fonds 

Les fonds en euros

L’épargne est placée sur un support sécurisé et chaque année le souscripteur touche des intérêts. Ces intérêts sont ajoutés au capital et produisent eux-mêmes des intérêts selon le principe de la capitalisation. 

Les unités de compte

La somme déposée est investie dans des SICAV, des fonds communs de placement, des actions ou d’autres types de supports (immobilier, capital-risque). Ces produits suivent l’évolution des marchés financiers et varient donc à la hausse ou à la baisse. Sur ce type de support, le risque est transféré au client. 

Les fonds « Eurocroissance »

De création récente, ils sont à mi-chemin entre les deux formules précédentes. Avec cette solution, le souscripteur n’a plus de garantie à tout moment de récupérer son capital de départ, comme sur le fonds en euros, mais uniquement au terme (8 ans minimum). 

Les frais

Différents types de frais peuvent être prévus par le contrat. À noter, les frais prévus aux contrats ne sont pas les seuls subis par le souscripteur. S’il fait le choix des unités de compte, il paye en effet les frais de gestion des unités de compte en plus des frais de gestion du contrat ! 

Les frais sur versements

Appelés aussi frais de commission ou de chargement, ils sont perçus sur chaque versement. Donc à la souscription et sur les éventuels versements réalisés par la suite. Ils sont négociables. Selon notre enquête, ils s’élèvent en moyenne à 2,62 %. 

Les frais de gestion

Ils sont prélevés chaque année pendant toute la durée du contrat. Leur montant varie souvent en fonction des fonds choisis : aussi les frais de gestion sont plus élevés sur les unités de compte que sur les fonds en euros (0,81 % contre 0,70 %) 

Les frais d’arbitrage

Prévus dans les contrats multisupports, ils sont perçus lors de la modification de la répartition du capital entre les différents supports.