Ces derniers peuvent choisir la température de leur logement, mais le calcul des charges fait par MMH se fait à la surface, et non selon les consommations réelles. Cette situation engendre de grandes différences entre le montant facturé et le coût réel pour les locataires. 

Les locataires ont d’abord cherché à obtenir des réponses individuellement, mais face au « silence total de la part de MMH », ils ont décidé de créer un collectif sous la houlette de la CLCV afin de faire un contrôle des charges complet. Les locataires souhaitaient obtenir des explications claires concernant les régularisations de charges et les nombreuses incivilités visibles dans leur résidence. 

La CLCV de Meurthe-et-Moselle, en la personne de Sylvie Gruy (administratrice locataire chez Batigère Grand Est), accompagne désormais les locataires de cette résidence, et a organisé en juillet une réunion avec le bailleur MMH. Durant cette réunion, elle a expliqué le fonctionnement des charges et les manquements de MMH. La presse locale était conviée afin que le bailleur réagisse

 Si le bailleur n’assume pas pleinement sa responsabilité, son directeur des ressources locatives a reconnu « des problèmes sur la conception du bâtiment et sur les compteurs d’eau qui sont fragiles ». Un changement du calcul est prévu, et le bailleur s’est dit ouvert à la discussion et proposera des lissages pour la régularisation des charges. 

La CLCV reste mobilisée pour les locataires afin que les sommes indues leur soient restituées.

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