NvelAnDepuis quelques semaines, seules les allégations validées par l’Agence européenne de sécurité alimentaire (EFSA) sont autorisées sur les étiquettes des produits alimentaires. S’en est donc fini des sucettes « sans matières grasses », des yaourts « renforçant les défenses naturelles » et autres allégations bidon. Indéniablement, il s’agit d’un grand pas vers une information du consommateur plus loyale. Cependant, la CLCV restera vigilante ! En ce qui concerne les allégations non autorisées, bien sûr. Mais aussi en ce qui concerne la transcription des allégations autorisées par les marketeurs. Il est en effet indispensable que le message transmis au consommateur soit clair et utile. Reste aussi toute une série d’allégations relatives aux extraits végétaux à évaluer et encadrer…

Autre bonne nouvelle : depuis le 1er janvier 2013, le bisphénol A est interdit en France pour tous les conditionnements alimentaires destinés aux nourrissons et enfants en bas âge. Cette suspension devrait être étendue à l’ensemble des emballages le 1er janvier 2015. Mais là aussi, restons sur nos gardes ! Il est primordial que les impacts sur la santé des matériaux de substitution destinés à remplacer le BPA soient précisément évalués. Il ne faudrait pas que d’ici quelques années le remède se révèle pire que le mal…

On nous annonce enfin pour 2013 la mise en place d’une action de groupe permettant aux consommateurs d’obtenir facilement réparation lorsqu’ils sont victimes d’un litige de masse. Pour la CLCV, qui réclame depuis de nombreuses années l’instauration de cet outil juridique, il est primordial que le dispositif puisse s’appliquer pour les litiges de consommation et du droit de la concurrence. En effet, l’année 2012 a encore une fois révélé que les ententes entre industriels de l’agroalimentaire sont nombreuses. Si les entreprises finissent par écoper d’amendes pour pratiques anticoncurrentielles, les clients, eux, n’obtiennent pour l’instant jamais réparation de la perte économique subie. Il est grand temps que cela change !

Comme vous le constatez, si nous sommes plutôt optimistes en ce début 2013, la CLCV reste vigilante afin que les intérêts des consommateurs soient réellement pris en compte.

Toute l’équipe du Point sur la Table vous souhaite une très belle année 2013.