D’après cette étude, 14,5% des adultes sont obèses et 31,9% en surpoids. Si le surpoids touche toutes les tranches d’âge, tous les français ne sont pas pour autant égaux. Des disparités régionales et sociales existent bel et bien. L'obésité est plus fréquente dans les régions Nord, Est et le bassin parisien. Et malheureusement, elle est aussi beaucoup plus fréquente dans les  populations à bas niveaux de revenus.

Malgré toutes les campagnes de prévention, malgré tous les spots à la TV, malgré la multiplication des interventions de médiatiques diététiciens, l’obésité et le surpoids ne cessent de progresser ! Pourquoi ?

La faute à la société de « surconsommation » ? À l’agroalimentaire qui ne fournirait que des produits gras, sucrés, salés, surtout quand ils sont à bas coût ? À la télé qui nous incite à grignoter sans bouger ? Oui peut-être...

Sur le terrain, ce que je vois c’est qu’on manque surtout de moyens ! Et que, bien souvent, il n’y a pas de politique concertée de lutte contre l’obésité ! Il est assez désespérant après avoir passé une matinée à expliquer à des collégiens les bases de l’équilibre alimentaire de constater que les menus de la cantine ne sont pas du tout équilibrés. Ou d’inciter les jeunes à aller faire du sport et voir que les équipements en libre accès ne sont pas entretenus. Il est frustrant de lire dans la presse les déclarations d’intention de certains élus quand on sait les difficultés qu’il y a pour obtenir le financement d’une action de prévention.

Pourtant, des initiatives concertées semblent porter du fruit. J’en veux pour preuve les villes EPODE (Ensemble, prévenons l’obésité des enfants). Quand tous les acteurs locaux (enseignants, parents, associations, élus, commerçants, responsables sportifs) prennent à bras le corps le problème, l’obésité recule !

Lire le communiqué de presse de la CLCV