Date de durabilitéEn septembre 2015, 26 601 consommateurs européens, dont 1 008 Français, ont été interrogés sur le gaspillage alimentaire et les dates limites.

Sans grande surprise, l’enquête de la Commission confirme les conclusions de l’enquête menée par la CLCV en partenariat avec l’ADEME en 2013. Alors qu’ils sont 59% à déclarer les regarder systématiquement au moment de l'achat, les consommateurs européens comprennent mal les différentes dates limites. Ainsi, en ce qui concerne la DLC (« à consommer jusqu’au »), seulement 24% des européens (14% des Français) savent que qu’on peut consommer sans danger l’aliment jusqu’à cette date, mais qu’on ne doit pas le consommer après. Pas mieux en ce qui concerne la DDM (« à consommer de préférence avant le »), 40% des consommateurs de l’UE (33% des Français) pensent à tort que l’aliment ne doit pas être consommé une fois la date échue. Preuve supplémentaire du flou dans lequel sont les européens, de nombreux consommateurs adaptent leurs comportements vis à vis des dates limites en fonction du type d’aliment (25% des consommateurs pour la DLC ; 28% pour la DDM).

Autre fait marquant, 54% des consommateurs de l’UE (et même 74% pour la France) se disent prêts à voir disparaître la DDM sur un certains nombre de produits peu périssables, comme les pâtes, le riz, le café ou le thé. D’ailleurs 70% d’entre eux utiliseraient tout à fait un paquet de pâtes retrouvé dans le placard même s’il ne portait pas de date limite.Forte de ce résultat, la Commission pourrait envisager de revoir la liste des produits alimentaires pour lesquels une date limite n’est pas obligatoire.

L'étude confirme par ailleurs la nécessité de poursuivre les actions éducatives sur les dates limites dans les différnets pays de l'UE afin de lutter contre le gaspillage alimentaire.

Télécharger les résultats de l’enquête Flash Eurobaromètre (certains documents sont en anglais)