Les bonbons, les boissons, les desserts ou les laitages, le chocolat se déclinent désormais en version « allégée en sucre ». 

Utilisés à la place du sucre de table (le saccharose), les édulcorants sont des substances qui donnent une saveur sucrée. Certaines sont autorisées à la consommation, d’autres pas.

Contrairement à ce qu’on pense souvent, un édulcorant n’est pas forcément moins calorique que le sucre. Ainsi 1g de fructose apporte autant de calories que 1g de saccharose, mais a un pouvoir sucrant plus important.

Présents dans de nombreuses confiseries, les polyols (sorbitol, mannitol, xylitol, maltitol, isolmalt et lactitol) apportent un peu moins de calories. Mais les bonbons étiquetés « sans sucre » ne sont pas pour autant « sans calories ». Leur principal avantage est de ne pas provoquer de caries.

L’aspartame, l’acésulfame-K ou le sucralose sont eux des édulcorants intenses, car ils ont un très fort pouvoir sucrant. Ils n’apportent aucune calorie. D’où l’engouement de l’agroalimentaire pour ces substances.

Depuis plusieurs années, les édulcorants de synthèse sont très critiqués. C’est pourquoi les industriels explorent les possibilités d’utiliser des édulcorants intenses « 100 % naturels », issus de plantes. Ainsi, la Stévia, une plante utilisée par les Guarani en Amérique du Sud est actuellement au centre des préoccupations de Coca-Cola et de PepsiCo.

Dans les limites du raisonnable, le goût sucré, qu’il vienne du sucre ou d’un édulcorant, est synonyme de plaisir. Ne l’oublions pas ! L’utilisation des édulcorants permet simplement de limiter un peu l’apport en calories. Mais à eux seuls, ils ne font pas maigrir. D’autant que certains produits allégés en sucre, grâce aux édulcorants, se révèlent être plus gras que les versions classiques.