Les écarts pour un même panier de services vont ainsi de 1 à 4 pour notre « petit consommateur », du simple au triple pour notre « consommateur moyen » et notre « gros consommateur ». 

Notre « petit consommateur» est par ailleurs toujours celui qui est le plus pénalisé par les augmentations de tarifs.Le coût moyen en métropole hors banques en ligne et assurbanques et en retenant, selon notre méthodologie, la formule la moins chère entre la souscription à l’unité des produits et le package subit la plus forte augmentation soit 1.75 %. Une augmentation qui, si on prend en compte nos 5 derniers palmarès, est sur 4 ans de plus de 11 % alors que l’inflation sur cette même période est de 1.9 %.

Si l’on regarde par produit, les hausses touchent notamment les frais pour tenue de compte, les cartes bancaires « classiques » à débit immédiat, les retraits aux distributeurs, les virements en agence, les oppositions sur chèque, les chèques de banque et les transferts de PEL.

Mais ces hausses affectent aussi les frais pour incidents tels que les frais pour une saisie sur un compte bancaire dont le coût moyen est de 100 euros (+ 9.6% en 4 ans) et la lettre d’information pour compte débiteur non autorisé ainsi que les cartes à autorisation systématique alors que les populations les plus en difficulté sont prioritairement concernées par ces produits ou opérations. Quant aux frais liés aux autorisations de découvert qui intéressent aussi les populations les moins aisées, il est souvent difficile de s’y retrouver et de comparer du fait d’un manque de transparence ou d’harmonisation de l’information.

Autre enseignement de notre palmarès : notre « petit consommateur » n’a intérêt à opter pour un package que dans 15 établissements, à peine dans un cas sur deux pour « notre consommateur moyen » et dans 54.8 % des banques pour notre « gros consommateur ».

Enfin, les 871 réponses apportées à notre enquête en ligne « la banque et le numérique : quelles sont vos habitudes ? » révèlent que les consommateurs sont plutôt favorables aux nouveaux moyens mis à leur disposition, à condition de ne pas les leur imposer, même si 50.9 % de ceux qui en connaissent l’existence restent réservés, par manque de confiance, sur les moyens de paiement sans contact. Ils sont demandeurs d’informations sur ces nouveaux produits, sur les précautions à prendre pour les achats sur internet, estimant à 50.6 % ne pas être suffisamment informés sur celles-ci.

Face à ces constats, le Président de la CLCV :

  • a décidé d’interpeller, par courrier du 13 janvier, le Ministre de l’Economie sur les frais liés aux incidents et sur les informations liées au découvert figurant dans les brochures tarifaires
  • invite les consommateurs à faire jouer la concurrence alors que la mobilité bancaire va être facilitée à compter du 6 février avec l’entrée en vigueur du dispositif prévu par la loi pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques.

Consulter les résultats détaillés de notre enquête banque 2017

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