Fini les AOC (vins d’Appellation d’Origine Contrôlée), les VDQS (vins délimités de qualité supérieure), les Vins de Pays et les vins de table ! Les mentions de qualité des vins sont en voie d’unification au niveau européen.

En application de l’organisation commune du marché du vin entrée en vigueur le 1er août 2009, il n’existe plus que des vins avec ou sans Indication Géographique (IG). Les vins avec IG pourront être des AOP (on devrait y retrouver la plus part de nos actuelles AOC viticoles pouvant prouver un lien au terroir) ou des IGP (vins pour lesquels il y aurait seulement un lien à un territoire, notion beaucoup plus floue que celle de terroir viticole).

Ainsi, de nombreux Vins de Pays deviennent des Indications Géographiques Protégées. Ils passent donc sous la compétence de l’INAO, où ils sont gérés dans un nouveau comité national des vins et cidres.

Désormais, ces vins bénéficieront d’une protection plus forte de leur nom. Cette évolution apporte également des garanties supplémentaires pour le consommateur, notamment en matière de traçabilité. Contrairement au système précédent qui reposait exclusivement sur la dégustation, les contrôles seront réalisés désormais tout au long de la filière (du producteur de raisin au conditionneur). Ils seront aussi en partie effectués par des organismes de contrôle tiers. Afin que le consommateur identifie facilement cette catégorie de vins, la mention « Indication Géographique Protégée » figurera en toutes lettres sur les étiquettes. Par contre, la présence du logo de l’IGP sera facultative.

Le déclassement en vin sans Indication Géographique est prévu pour ceux dont le cahier des charges ne serait pas conforme aux exigences de l’IGP ou pour les Vins de Pays qui auront jugé que les contraintes de l’IGP sont trop importantes.

D’ici la fin de l’année 2011, l’ancien et le nouveau système pouvant coexister, les consommateurs assisteront à une valse des étiquettes. ... De quoi créer une confusion certaine chez les amateurs de vins !