DLCÀ la lecture des nombreuses questions que vous nous adressez, il est évident que les consommateurs ont du mal à s’y retrouver dans les dates limites. Pas mieux du côté des médias qui régulièrement nous expliquent que des magasins se sont spécialisés dans la vente des produits alimentaires « périmés ».

Certains n’y comprennent plus rien ! Comme cette assistante maternelle faisant remarquer à une maman qu’il n’est pas prudent de fournir des biscuits dont la date est dépassée de quelques jours. Ou cette consommatrice déclarant à la radio faire ses courses chez un « déstockeur » et prolonger la durée de vie des conserves de lentilles prétendument périmées en les cuisinant puis en les congelant. Ou encore, ce jeune se disant que les dates ne servent à rien et que le plus sûr moyen de savoir si un aliment est encore consommable est finalement de se fier à son aspect et son odeur.

Résultat de cette confusion : nous mangeons parfois des aliments qui sont devenus dangereux, mais nous jetons aussi de la nourriture qui est encore comestible !

Pour éviter les pratiques à risques et le gaspillage alimentaire, il faut clarifier l’étiquetage. Non en supprimant certaines dates limites mais en rendant ces mentions vraiment informatives et compréhensibles.

Pour cela, la CLCV propose une remise à plat des dates limites. Elle demande d’une part à ce que les fabricants de produits alimentaires expliquent clairement comment elles sont fixées D’autre part, elle interroge actuellement les consommateurs afin de proposer de nouvelles formulations pour la DLC et la DLUO.