A Paris, rue de Moussy, dans le 4ème arrondissement, le bailleur social Toit et Joie a entrepris de nécessaires travaux dans deux bâtiments de 56 logements. Depuis les années 60, rien n’avait été fait dans cette ancienne propriété de La Poste essentiellement occupée par des personnes âgées.

Isolation et réfection de la façade, remplacement des fenêtres, végétalisation du toit et pose de panneaux photovoltaïques, mise aux normes de l’électricité dans les parties communes et dans les logements, réfection des salles de bain, des cuisines, changement des portes palières, etc, depuis le mois d'octobre 2012, soit depuis plus d'un an, de lourds travaux ont débuté.

Absence de concertation

Cette importante réhabilitation, qui devrait enfin se terminer au mois de janvier 2014, est réalisée en partie en milieu occupé. Et ce qui pose problème, outre les habituelles nuisances dues à de tels travaux, c’est comme d’habitude avec Toit et Joie : absence de concertation avec les locataires, manque de respect vis-à-vis d’eux, s’ils osent protester, ils font l’objet de pressions, rendez-vous non respectés des entreprises, difficultés dans l’exécution des travaux, mauvaise coordination entre les intervenants sur le chantier..

Préjudices

Excédés, les locataires ont consitué un groupement CLCV, tenté de faire reconnaître ces préjudices lors des premiers mois de travaux et de faire entendre leur désaccord sur les charges. Suite à une pétition des locataires, Mme Attar, Directrice générale, a tenu une réunion sur le site. Elle a nié en bloc tous les préjudices subis, ainsi que le constat réalisé par l’huissier.

Les locataires devraient prochainement voir le bout du tunnel mais requièrent « que la société Toit & Joie se modernise en instaurant une relation fournisseurs-clients empreinte d'écoute envers ses locataires-clients, au lieu de ces rapports systématiquement brutaux, menaçants et infantilisants où toute objection mal perçue par elle, est aussitôt suivie de mesures de rétorsion. »

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