La question de la sécurité est surtout traitée par l’installation d’équipements dédiés à cet effet. C’est oublier le rôle que le gardien peut revêtir en ce domaine. 41 % des immeubles compris dans notre panel ont un gardien.

Notre enquête constate  une  nette diminution de la présence d'un gardien dans les immeubles récents, c’est-à-dire construits après 1990, ces derniers n’étant que 13 % à avoir un. A l’inverse, 56 % des immeubles construits après la Seconde guerre mondiale ou dans les  années  70  ont  un  gardien.  Ce  phénomène  s’explique  de  plusieurs  façons.  Tout  d‘abord,  pour  des raisons de coût. Dans la mesure où de nombreuses copropriétés suppriment purement et simplement ce poste avec vente de la loge et du logement de fonction lors du départ à la retraite du salarié, il ne paraît pas forcément opportun aux yeux de certains promoteurs de prévoir un poste de gardien. Ensuite, les nouvelles constructions ont davantage d’équipements de sécurité et de contrôle d’accès de l’immeuble, rendant moins utile la présence d’un employé sur place.

Pourtant, le gardien demeure apprécié des copropriétaires, surtout pour son rôle en matière de sécurité. Ainsi, 66 % des personnes qui ont un concierge dans leur résidence estiment qu’il revêt un rôle important en domaine (dont 39 % un rôle très important). 

Par ailleurs, lorsque l’on demande aux copropriétaires le principal bénéfice de la présence d’un gardien, plus de la moitié d’entre eux (53 %) cite son rôle de contrôle et de surveillance de la copropriété. Les autres  réponses  concernent  son  aspect  dissuasif  (38  %)  ou  encore  la  possibilité  pour  lui  de  signaler certains faits et agissements aux services de police (9 %)

L’enquête « La sécurité dans les copropriétés » a été réalisée en partenariat avec la CLCV, le site monimmeuble.com et le Salon de la copropriété auprès de 592 copropriétaires, dont 437 sont membres de conseil syndical

Retrouvez l'enquête La sécurité dans les copropriétés ici

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