Comment vous êtes-vous intéressée à la consommation collaborative ?

Il y a un an, j’ai connu le chômage et pendant cette période, j’ai passé plus de temps chez moi pour faire le point sur ma situation personnelle. Après avoir lu le livre « La vie marchandise » de Bernard Floris, j’ai pris conscience que j’avais été un « bon petit soldat de la consommation » pendant des années et qu’il était temps de réagir. Pendant mon temps libre, j’ai fréquenté les brocantes et je me suis lancée dans la restauration pour des amis inspirée par des sites comme www.lesjolismeubles.com. Parallèlement, faute de moyens, je me suis inscrite sur un site d’échange de connaissances, c’est comme ça que j’ai repris l’anglais contre des cours d’informatique ce qui m’a permis de valoriser mon CV et de trouver du travail. A l’époque il existait peu de sites comme www.coursgroupe.com,  mais cela m’a aidée.

 

Qu’est-ce qui vous séduit ?

C’est le facteur humain qui fait la différence, même si les facteurs économiques et environnementaux sont importants. Aujourd’hui, mon mari et moi-même ne faisons plus un voyage sans proposer notre véhicule au covoiturage.  J’ai revu ma manière de consommer en me posant, je crois, les bonnes questions. Il est important de sortir des sentiers battus !

Quel sens donnera la consommation collaborative à vos fêtes de fin d’année ?

Le moment des fêtes rime souvent avec achats et surconsommation. Cette année, j’ai pris de l’avance concernant les cadeaux à offrir car tout sera fait main ; pour les enfants, je vais participer à la bourse aux jouets de ma commune, par chance elle est plutôt intéressante. En revanche, je pense que la consommation collaborative trouve ses limites au travers de la notion de temps. En effet, il faut avoir du temps pour la pratiquer et actuellement tout le monde en manque.