Les rumeurs et les annonces de rapprochement se sont multipliées au cours des derniers mois dans le secteur des communications électroniques. Mais une réduction du nombre des opérateurs serait-elle une bonne nouvelle pour le consommateur ?

Le marché de la téléphonie mobile a longtemps été dominé par 3 opérateurs qui pratiquaient une concurrence plus que discrète tant sur leurs offres que sur leurs prix.

Chacun se souvient de l’arrivée du quatrième opérateur de téléphonie mobile il y a 2 ans qui, malgré quelques couacs, a incité le secteur à pratiquer une baisse significative des prix et à la remise en cause de la pratique opaque des mobiles dits « à tarif subventionné ».

Depuis, la concurrence continue entre les opérateurs et, il y a peu encore, sur l’Internet fixe.

La possibilité d’une concentration entre les opérateurs, et donc d’un retour en arrière, est plus qu’inquiétante pour le consommateur. De son côté, l’ARCEP, le gendarme des Télécoms, estimait en début d’année qu’une réduction du nombre d’opérateurs conduirait vraisemblablement à une augmentation des prix comme ça a été le cas dans d’autres pays et que la mutualisation des réseaux était une voie beaucoup plus appropriée.

Pour la CLCV, il est essentiel de préserver une concurrence dynamique entre les opérateurs qui est le seul moyen d’inciter les professionnels à développer innovation et qualité de service mais également à réduire leurs marges au bénéfice du pouvoir d’achat du consommateur.