37 professions ont ainsi été étudiées, certaines du quotidien comme les pharmaciens, les ambulanciers et d’autres plus spécifiques comme les huissiers, les notaires ou les greffiers. Le chiffre d’affaires cumulé de ces professions représentait 235 milliards d’euros en 2010.  

Si ces professions correspondent souvent à un haut niveau d’études, elles correspondent également à un niveau de rentabilité important. On apprend par exemple qu’un huissier réalise un bénéfice net de 43 € sur les 100 € versés par un consommateur (source Les Echos).

Le ministre du Redressement productif annonçait la semaine dernière sa volonté de réformer certaines de ces professions pour redonner du pouvoir d’achat au consommateur. Déjà préconisée, notamment par la commission Attali en 2008, cette réforme est aujourd’hui indispensable.   

Il n’est évidemment pas question de remettre en cause le niveau d’exigence de ces professions. Mais dans une période où le pouvoir d’achat est de plus en plus mis à rude épreuve, un tel niveau de rentabilité n’est plus tenable pas plus qu’il n’est justifiable. En outre, ces professions vont bénéficier de réduction de charges liées au CICE (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) alors qu’elles sont à l’abri de la concurrence internationale. 

La CLCV demande la mise en place d’une réforme rapide visant à faire baisser le prix de ces services qui sont pour le consommateur des dépenses contraintes.