Qu’elle vise à protéger nos biens ou à garantir notre santé, l’assurance est à la fois un service à part, destiné à se protéger des aléas de la vie, et une dépense contrainte dont les augmentations régulières pèsent toujours plus sur le budget des ménages et peuvent conduire certains à ne plus s’assurer.

Nous avons voulu en savoir plus et sommes allés à la rencontre de 670 consommateurs afin de connaître leur perception de ce service. Notre test nous permet de dégager deux tendances fortes : 

Des contrats toujours  aussi peu lisibles  

Malgré leur importance aux yeux des consommateurs, les contrats d’assurance restent peu accessibles pour les non-initiées, leur complexité n’incite que 37,9 % des personnes interrogées à en prendre connaissance dans les détails avant de souscrire.

Le rôle de conseil du professionnel ne semble pas toujours suffisant puisque 57.8 % répondent ne pas être suffisamment informés des garanties de leurs assurances et 7.7% ne pas l’être du tout. 

Face à ce constat inquiétant, la correspondance entre contrats détenus et besoins d’assurance du consommateur peut être légitimement posée !

S’assurer coûte de plus en plus cher

Dans un contexte de hausse régulière des primes d’assurance, 35,8% des sondés déclarent y consacrer annuellement entre 1001 et 2000 € et 30.4 % plus de 2000 €.

Cet effort financier croissant contraint certains consommateurs à réaliser des arbitrages qui ne seront pas sans conséquences. Ainsi, la complémentaire santé peut représenter pour les plus modestes un budget trop élevé qu’on pourra chercher à réduire voire à supprimer, au risque de devoir renoncer à certains soins.

Afin de maximiser son budget, l’assuré doit plus que jamais pouvoir faire jouer la concurrence ce que ne permettent pas les comparateurs d’assurance qui proposent une offre souvent partielle ou peu objective.   

Pour ces raisons la CLCV demande :

- une présentation standardisée des contrats commune à tous les assureurs, pour permettre aux consommateurs de comparer et de faire jouer réellement la concurrence  - et la mise en place d’un comparateur d’assurance indépendant et sous contrôle de l’administration, recensant l’ensemble des offres du marché sous forme standardisée, avec obligation d’actualisation sous 48h.

- un point obligatoire et régulier entre l’assureur et l’assuré afin de mesurer la correspondance entre les contrats détenus et besoins d’assurance, 

- Un affichage clair du professionnel de la part des primes reversées aux assurés et de la part dédiée aux frais de commercialisation, commissionnement, de gestion….

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