L’association de consommateurs et d’usagers Consommation, Logement, Cadre de Vie (CLCV) a demandé à sa représentante à l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé de ne plus participer aux travaux de la commission de sécurité sanitaire des dispositifs médicaux, pas plus qu’au groupe « référent » en charge de l’amélioration des documents d’information destinés au grand public dans cette même agence.

Pour Reine-Claude Mader, présidente de la CLCV, l’affaire du Médiator a mis en lumière des faits que la CLCV dénonce depuis des années : un système d’autorisation des médicaments et dispositifs médicaux qui privilégie les laboratoires et non les usagers, qui accepte des produits aux bénéfices souvent faibles voire inexistants,  peu réactif dans le cas d’effets secondaires indésirables, et totalement opaque pour les consommateurs de ces médicaments et dispositifs médicaux.

Pour ces raisons, et tant que l’AFSSAPS n’aura pas revu ses procédures d’autorisation, de suivi et de retrait des produits dont elle a la charge, ainsi que le rôle de la société civile dans ses instances, la CLCV refuse de continuer à jouer le rôle de caution pour une transparence qui laisse pour le moins à désirer.