Les assurances affinitaires, ou assurances de niche, sont proposées aux consommateurs lors des multiples achats du quotidien (téléphonie, électroménager, etc …). Elles concerneraient, selon leur fédération professionnelle, 81 % des Français et un chiffre d’affaire de plus de 2 milliards.

La fédération des garanties des assurances affinitaires lance aujourd’hui un label destiné à permettre au consommateur de mieux comprendre les contrats souscrits, ce qui est un minimum s’agissant d’assurance.  

Mais c’est bien la commercialisation de ces contrats qui pose problème : alors que le client n’a pas eu le temps de réfléchir à son besoin d’assurance, un vendeur persuasif et commissionné lui propose avec insistance la souscription d’une assurance présentée comme indispensable, voire l’inclut directement dans le prix du service.

Des contrats denses et techniques et le conseil insuffisant du vendeur font de ces assurances une source importante de réclamations : le consommateur paie au prix fort une assurance dont il ne connait en détail ni les garantie ni les exclusions. Il est ainsi persuadé d’être assuré pour tous les risques courants, jusqu’à ce qu’il découvre le contraire.

Ce label privé va tenter d’améliorer la mauvaise image de ces assurances auprès du public qui pourra bientôt les résilier plus facilement (projet de loi Hamon).

Non obligatoire, ce label ne s’appliquera qu’aux professionnels qui le voudront bien, en laissant ainsi perdurer des pratiques hautement préjudiciables pour les consommateurs.

La CLCV demande :

- une présentation standardisée des contrats d’assurance commune à tous les assureurs, pour en améliorer la compréhension et permettre de faire davantage jouer la concurrence ;

- un affichage des commissions perçues par les vendeurs d’assurances de niche.