En 2012, le budget voiture d’un automobiliste s’élève à environ 5500 € par an (amortissement de l’achat de la voiture, assurance, carburant, amendes, parking…) ! Ceci sans compter les émissions de gaz à effet de serre, les accidents de la route, le temps passé dans les embouteillages… Autant d’éléments qui nous poussent vers de nouveaux modes de transports alternatifs. En route !

Je conduis, tu partages… nous covoiturons !

Face à la flambée des prix du pétrole et aux prix élevés des billets de train, un nouveau mot d’ordre : voyager groupé. Que ce soit pour des trajets « longues distances » ou pour effectuer quotidiennement un trajet domicile-travail, le covoiturage ne cesse de séduire.

Le principe est simple. Un automobiliste partage sa voiture avec d’autres passagers lors d’un trajet précis. Principale motivation : faire des économies (et non des bénéfices, interdits par la loi), les frais de carburant, de péage et d’entretien sont alors partagés.

En général, le conducteur fixe un prix par passager, une heure de départ, un lieu d’arrivée et un itinéraire. De nombreux sites internet (123envoiture.fr, easycovoituarge.com, covoiturage.fr qui prélève des frais…) mettent en relation les intéressés.

L'autoroute A14 (première autoroute urbaine à péage, par ailleurs la plus chère de France, qui relie le quartier de La Défense à Orgeval dans lesYvelines où elle rejoint l’autoroute de Normandie) offre un aller-retour gratuit par jour aux personnes qui pratiquent le covoiturage (trois personnes dans le véhicule). Il suffit de se procurer une carte de covoiturage.

Une voiture où je veux, quand je veux !

Beaucoup de villes y pensent aujourd’hui, mais La Rochelle l’a fait dès 1999 ! Elle a mis en place un système de voitures électriques en libre-service, quasi-unique en France.  L’automobiliste n’a pas besoin de réserver et peut emprunter un véhicule à une borne A et le rendre à une borne B.

Depuis, plusieurs communes ont suivi l’exemple et propose l'autopartage, système dans lequel une collectivité (autolib’ à Paris, Otolis à Poitiers, AutoCool à Bordeaux…), par exemple, met à la disposition de ses utilisateurs des véhicules, le plus souvent dans des parkings ou stations fixes, à réserver avant chaque utilisation.

Plutôt que de disposer d'une voiture personnelle, qui reste l'essentiel de son temps au garage, l'utilisateur d'autopartage dispose d'une voiture uniquement quand il en a besoin. Le reste du temps, le véhicule est utilisée par d'autres personnes. Les coûts d'achat, d'entretien et les tracas de recherche de places de stationnement sont mutualisés.

Mais l’autopartage se pratique aussi entre particuliers (www.voiturelib.com, www.livop.fr, https://fr.cityzencar.com…) : 60 000 personnes l’ont déjà adopté. Les particuliers propriétaires des voitures offrent ainsi un service de location à d’autres conducteurs. Les propriétaires conservent et rentabilisent leur voiture et la louent quand ils ne l'utilisent pas. L'autopartage permet alors de concilier possession de la voiture, écologie et optimisation de son budget. L’emplacement des voitures est plus souple puisque le service se développe partout où des particuliers proposent des véhicules : campagnes, banlieues et villes.

L’assurance automobile est obligatoire dès lors que l’on prend le volant. Le système d’autopartage n’échappe pas à la règle. C’est pourquoi, les prestataires (villes, sites internet pour les particuliers) incluent des assurances, en général, tous risques. Le vol du véhicule, les dommages, les actes de vandalisme, les effets des catastrophes naturelles sont couverts, de même que la responsabilité civile. La prime d’assurance est comprise dans le coût de location.

Tous en selle !

Vélib à Paris, Vélo’v à Lyon, V’Lille à Lille, Velhop à Strasbourg, Vélivert à Saint Etienne…

Peu cher, écologique, bon pour la santé : le vélo en libre-service est le meilleur ami des citadins. Le plus connu reste cependant le Vélib’ à Paris, avec plus de 120 000 vélos à disposition des usagers à Paris et ses 30 communes limitrophes.

Certes, se déplacer à vélo demande un petit effort, mais pour 29 € l’abonnement annuel, c’est assez motivant ! Des formules à la journée ou à la semaine sont également disponibles. Les trajets effectués en vélo sont l’occasion de multiples découvertes et il est parfois plus rapide de pédaler que de prendre les transports en commun. Reste à trouver un vélo disponible, en bon état ainsi qu’un point d’attache afin de le reposer… ou de pouvoir ranger facilement et en sécurité son propre vélo dans son immeuble !