En moins d’un mois, deux compagnies aériennes, Aigle Azur et XL Airways France se sont retrouvées en cessation de paiements. Il y a quelques jours c’est le voyagiste Thomas Cook qui a annoncé sa faillite.

Le nombre de compagnies aériennes et de voyagistes disparus dans les mêmes conditions se compte par dizaines. Les passagers sont alors livrés à eux-mêmes, voir placés dans des situations complexes et onéreuses : perte de séjours, rachat d’un billet d’avion de retour, coût de l’hébergement prolongé, etc.

Actuellement, les passagers qui ont acheté un vol sec auront payé à fonds perdu car il n’existe aucun fonds de garantie mis en œuvre par l’Union européenne. Ils peuvent présenter leur créance au liquidateur judiciaire mais ont peu de chances car les clients ne sont pas prioritaires. Salariés et les banques sont par exemple prioritaires aux passagers. Et ce n’est que si il reste des fonds disponibles que les passagers seront remboursés… Seuls les titulaires de forfaits touristiques incluant en plus du vol la location d'une voiture ou l'hébergement, seront pris en charge par les agences de voyages.

Face à l’exaspération des passagers par ces annonces successives de faillites, la CLCV et d’autres associations demandent que les passagers bénéficient d’un fonds de garantie en cas de faillite leur assurant un rapide rapatriement, le droit à indemnisation et le remboursement des frais engagés en attente de départ.

 

Crédit photo : © DURIS Guillaum, Adobestock