En raison de ses qualités nutritionnelles, le poisson est un allié précieux de notre santé. Il nous apporte notamment des protéines de bonne qualité, de la vitamine D et des acides gras essentiels. Cependant, on nous informe souvent sur la présence de polluants (PCB, mercure, résidus de produits chimiques) dans l’eau des mers ou des rivières. Au point que nous pouvons nous demander si manger du poisson n’est pas devenu dangereux.

Comment donc limiter les risques ? Tout simplement en diversifiant les origines et les espèces. 

Pour les espèces marines :

PoissonsEn alternant les poissons maigres et les poisons gras (plus susceptibles d’être contaminés), en mangeant des poissons sauvages et des poissons d’élevage, en diversifiant les provenances et les signes de qualité. Nous « diluons » ainsi le risque d’accumuler ces produits dangereux. Fort heureusement, la vente des aliments présentant des teneurs en contaminants supérieures aux limites fixées par les pouvoirs publics est bien évidemment interdite en France. 

Cependant, pour les plus fragiles d’entre nous –les femmes enceintes et allaitant, les jeunes enfants–  des précautions supplémentaires s’imposent. C’est pourquoi l’ANSES recommande dans ces cas de :

  • ne pas consommer des espèces susceptibles de présenter des teneurs élevées en mercure telles que l’espadon, le marlin, le siki, le requin et la lamproie
  • de limiter la consommation à 150 g par semaine pour les femmes enceintes ou allaitant ou à 60 g par semaine pour les enfants de moins de 30 mois pour les espèces prédatrices sauvages (par exemple, la lotte (la baudroie), le loup (le bar), la bonite, l’empereur, le grenadier, le flétan, la dorade, la raie, le sabre, le thon…).

Pour les poissons d'eau douce :

En France,  le niveau de consommation de poissons d'eau douce ne provenant pas d'élévages est faible.  Néanmoins, l'Anses recommande de limiter la consommation de poissons d'eau douce fortement bio-accumulateurs comme l'anguille, le barbeau, la brème, la carpe, le silure :

  • à 1 fois tous les 2 mois pour les femmes en âge de procréer, enceintes ou allaitantes ainsi que les enfants de moins de 3 ans, les fillettes et les adolescentes,
  • à 2 fois par mois pour le reste de la population.
 
 
 

Attention ! Pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 3 ans, la consommation de poissons et coquillages crus est également déconseillée au regard des risques microbiologiques (Listériose notamment).