Des sources de protéines et de minéraux

La viande, les œufs et les produits de la mer sont riches en vitamines: on trouve de la vitamine D dans les produits de la pêche et de la vitamine A dans le jaune d’œuf.

Les abats, notamment le foie et les rognons, sont très riches en vitamine A et apportent du fer. Mais ils contiennent plus de cholestérol que les autres viandes et ne doivent pas être consommés en excès.

Les matières grasses de la viande

La viande contient des matières grasses que l’on ne voit pas toujours. Les teneurs varient fortement : de 5 à 30 % selon les espèces et les morceaux et même 70 % pour le lard !

L'étiquetage de la viande hachée comporte obligatoirement l'indication de son taux de matières grasses (5%, 10%, 15%) et du rapport collagène/protéines. Entre deux steaks, préférez celui dont le rapport « collagène/protéine » est le plus faible : c’est celui qui contient le plus de protéines de bonne qualité

Une part importante des matières grasses de la viande sont des «  acides gras saturés » qui ne doivent pas être consommés en excès. On trouve aussi du les matières grasses

N’oublions pas le poisson !

Il est important de consommer régulièrement du poisson, en raison de ses apports en acides gras essentiels et en vitamine D.

L’idéal est de manger du poisson deux fois par semaine : 1 poisson gras et un poisson maigre, à la place de la viande.

Les poissons contiennent des protéines d’excellente qualité, apportent du fer et des omégas 3 dont le rôle protecteur sur le système cardio-vasculaire est  reconnu.

 

 

 

 

poissons maigres
(moins de 5% de matières grasses)
Cabillaud, lieu, merlan, sole, dorade, 
rouget, limande
poissons gras
(plus de 5% de matières grasses)
sardine, saumon, truite de mer, 
maquereau, anchois

 

Cependant, la consommation de poisson recommandée est limitée pour éviter le risque de surexposition à certains contaminants. Pensez à diversifier : espèces, sources d’approvisionnement

Mise en garde : les poissons accumulent plus ou moins les contaminants présents dans leur milieu de vie :

  • Les poissons gras sont plus susceptibles de contenir des polluants stockés dans leur graisse, il faut donc varier poissons gras avec poissons maigres.
  • Les espèces prédatrices sauvages accumulent plus de polluants que les poissons proies: thon, baudroie, bar, grenadier, flétan, dorade, raie… notamment du mercure : espadon, marlin, siki, requin, lamproie
  • Certaines espèces d’eau douce sont fortement bio accumulateurs : anguille, barbeau, carpe, silure. Pour l’anguille, l’Anses recommande une consommation exceptionnelle.

Pour les populations sensibles comme les femmes enceintes ou les enfants de moins de 3 ans, il est recommandé de ne pas consommer les poissons fortement bio accumulateurs (cités plus haut). 

Pour en savoir plus : consultez les recommandations de l’ANSES : 

Conseil pratique :

Manger du poisson : frais, surgelé ou en conserve. Si l’on ne sait pas cuisiner le poisson frais du poissonnier, les filets ou pavés de poissons natures surgelés sont rapides et faciles à cuisiner, les conserves une bonne façon de les intégrer dans un plat.