On trouve  les propositions suivantes :

  • Adopter un calendrier réaliste de réduction du gaz fossile ; ne pas interdire les chaudières à gaz.
  •  Promouvoir les rénovations les plus efficaces, dans des parcours vers la rénovation globale, qui doivent être systématiquement mieux aidés que les gestes isolés.
  • Conforter la priorité vers les plus modestes pour atteindre un reste à charge minimal.
  • Garantir la stabilité des aides et leur financement à travers une loi de programmation.
  • Fiabiliser le DPE, créer un DPE spécifique pour le bâti ancien, intégrer le confort d’été. Rendre le DPE obligatoire pour toute demande d’aide. Poursuivre la professionnalisation des diagnostiqueurs (créer une carte professionnelle).
  • Replacer les collectivités locales au cœur de l’information et de l’accompagnement comme responsables d’un guichet unique. Favoriser les initiatives et expérimentations.
  • Porter les crédits de MaPrimeRénov’ à 4,5 Mds€ en 2024 (+ 1,6 Md€). Tripler les aides pour les plus modestes jusqu’à 45 000 € en cas de rénovation globale au lieu de 17 500 €.
  • Faire du DPE collectif la référence dans les copropriétés, notamment pour les locations, et faciliter les décisions et le financement des travaux par un recours élargi à la majorité simple.
  • Réussir la rénovation du bâti ancien et patrimonial en adaptant la réglementation (DPE, exceptions à la loi Climat et résilience), en développant les aides et en formant les acteurs.

Certaines propositions vont ainsi à l’encontre des réflexions actuelles. A titre d’exemple, le Sénat s’oppose à l’interdiction, à court terme, des chaudières à gaz dans la mesure où 40 % des Français et 60 % des logements sociaux sont concernés.

D’autres propositions visent directement le fameux DPE, ou diagnostic de performance énergétique, en préconisant d’améliorer, encore (!), sa fiabilité et en professionnalisant les diagnostiqueurs.

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