Les consommateurs ont du mal à lire les dates de consommation sur les produits. A la CLCV, ce discours n’est pas nouveau. En 2013 nous soutenions le changement de vocabulaire relatif aux dates de consommation pour le rendre plus clair. Cela permettrait d’éviter des situations d’intoxications par le dépassement de la DLC mais aussi d’éviter du gaspillage alimentaire dans le cas de la DDM. (DLC DDM kézako : retrouvez notre article)

Le travail à faire sur les dates limites :

La date limite de consommation ou DLC (« à consommer jusqu’au ») indique la date à partir de laquelle le produit ne peut plus être consommé pour des raisons sanitaires. Cette date est fixée suite à des études en laboratoire par les fabricants alimentaires. Est-elle raccourcie parfois à des fins marketing pour que les consommateurs en achètent plus souvent ? Serait-ce un gâchis évitable ? Certaines entreprises auraient au contraire allongé certaines DLC.

          1. Les conditions expérimentales pour déterminer la DLC doivent être déterminées pour chaque famille de produit et pas selon le fabricant.

Ainsi, les consommateurs ont une information claire et transparente : au-delà de cette date, ne pas manger.

Après la date de durabilité minimale (DDM) (« à consommer de préférence avant »), le produit ne présente pas de risque sanitaire et ne mérite donc pas la poubelle. 

Le gaspillage réside aussi dans l’utilisation et la compréhension de la DDM ou Date de Durabilité Minimale. Celle-ci désigne la date à partir de laquelle le produit n’est plus garanti d’avoir toutes ses propriétés organoleptiques (goût, odeurs, aspect) mais ne veut pas dire que le produit représente un danger pour la santé. Le terme DDM doit évoluer de manière à ce que ce soit très clair pour le consommateur : le produit peut être consommé après cette date sans danger, ne le jetez pas.

          2. Les termes utilisés ne sont pas explicites et sont multiples, nous demandons à ce qu’ils soient modifiés pour faciliter la compréhension par les consommateurs.

Déjà en 2013, nous étions en faveur des mentions plus explicites, nous renouvelons notre engagement : 

  • «Meilleur avant », « Mais toujours bon après » pour remplacer « à consommer de préférence avant» 
  • «Ne pas consommer après » ou « consommer impérativement avant » pour remplacer « à consommer jusqu’au»

Tous consomm’acteurs ! 

La pétition « Change ta date » vise à inciter les industriels de l’agroalimentaire à revoir le vocabulaire qui accompagne DDM et DLC. L’auteur de cette pétition est Too good to go, la start up qui propose par son appli d’acheter les invendus des restaurateurs et commerçants à prix cassés. Lancée en octobre, plus de 60 000 personnes ont déjà signé, elle se trouve sur le site change.org.


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