Le web

Les sites proposant des biens en location ne manquent pas. Il suffit de taper dans un moteur de recherche « Location + appartement», pour que s’affichent à l’écran 15 pages de résultats.

Il existe des sites généralistes qui mélangent annonces de professionnels et de particuliers, tel Leboncoin.fr, ou exclusifs. Par exemple Pap.fr ne propose que des annonces de propriétaires louant en direct, au contraire de seloger.com qui ne met en ligne que des logements mis en location par des agences. Vous trouverez également les sites d’agences immobilières.

Soyez vigilant lorsque vous consultez les sites se contentant de reprendre les offres d’autres annonceurs (leboncoin.fr, seloger.com…) car ils ne sont pas tenus de vérifier leur conformité à la réglementation, notamment sur les mentions obligatoires devant figurer dans une petite annonce (montant du loyer TTC, surface…), contrairement aux sites des agences ou franchises.

Entre particuliers

Si passer par un particulier s’avère un bon plan pour votre porte-monnaie, il permet d’éviter de payer une commission d’agence, ce n’est pas sans contrepartie. C’est à vous de vérifier les informations que vous donne le bailleur sur l’état de son bien, les charges et l’environnement où se situe le logement.

Autre inconvénient, que les informations données soient exactes ou pas, des surestimer la valeur locative de leur bien. Il peut s’avérer parfois plus rentable de payer des frais à une agence que de payer un loyer surévalué sur plusieurs années ! Il n’est donc pas inutile de ne pas être exclusif dans vos recherches et de panacher agences immobilières et particuliers.

L'agent immobilier

Le mandat de gestion conclu entre l’agent immobilier et le bailleur l’autorise à réaliser au nom de ce dernier les démarches pour trouver un locataire, signer le bail, établir un état des lieux et percevoir les loyers.

L’arrêté du 10 janvier 2017 relatif à l’information des consommateurs par les professionnels intervenant dans une transaction immobilière fixe des obligations strictes en matière d’information du public sur le montant de leurs honoraires.

  • Affichage des prix « effectivement pratiqués » des prestations qu’ils assurent, notamment celles liées à la vente, à la location de biens et à la gestion immobilière, en indiquant pour chacune de ces prestations à qui incombe le paiement de cette rémunération. Le but du législateur est de lutter contre les « faux rabais », c’est-à-dire la pratique des gestes commerciaux et d’une diminution des honoraires en faisant croire que cette une démarche est exceptionnelle alors qu’elle est récurrente. L’affichage des honoraires doit correspondre à la réalité, à défaut de quoi, il peut s’agir d’une pratique commerciale trompeuse.
  • Indication des prix des prestations toutes taxes comprises (TTC). Lorsqu’ils sont fixés en fonction de la valeur du bien vendu ou du montant du loyer, l’affichage doit mentionner le ou les montants prélevés, en précisant, le cas échéant, les tranches de prix correspondantes, et faire apparaître tous les éléments permettant de calculer les prix.  
  • Affichage visible et lisible à l’entrée des agences et depuis l’extérieur sur la vitrine dans le même format et au même emplacement que celui normalement attribué aux annonces de vente ou de location. Les affichages au ras du sol ou dans un coin à peine visible de la vitrine sont (théoriquement) proscrits. Si les annonces immobilières sont au format A4, les honoraires doivent être affichés au format A4.

 

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 Crédit photo : © Gerd Altmann de Pixabay