Le coût moyen de nos paniers de services, en retenant la formule la moins chère entre la souscription des opérations à l’unité ou sous la forme d’un package, subit cette année une augmentation malgré la concurrence de plus en plus accrue venant notamment des néo-banques (1.25% pour notre « petit consommateur », 2.28% lorsqu’il est consulte son compte par internet et non via le serveur vocal, 0.11% pour notre « consommateur moyen » et 0.38% pour notre « gros consommateur de services »).

Nos petits clients devront à nouveau débourser plus, dans 69.2% des établissements. Ce sera également le cas dans 51.5% des banques pour notre « consommateur moyen » et pour 47.7% des établissements pour notre « gros consommateur ».

Mais c’est en outre-mer que l’on retrouve les plus grandes variations sur le coût moyen du panier  alors que nous avions assisté depuis quelques années à des efforts des banques représentées. Il  augmente ainsi de 6.69% pour notre « petit consommateur », 2.94% s’il est internaute, 3.34% pour notre « consommateur moyen » et 4.86% pour notre « gros consommateur ».

 La comparaison s’avère par ailleurs plus qu’utile puisque les écarts de prix peuvent aller du simple au quadruple pour un consommateur qui utilise peu de services. Quant aux  offres groupées, rarement intéressantes pour nos « petits consommateurs », elles le sont de moins en moins sur nos autres profils (43.3% des cas pour notre « consommateur moyen » et 53.3% pour notre « gros consommateur »).

Enfin, les tarifs de certaines opérations sont en hausse. C’est notamment le cas pour les cartes à débit immédiat et à autorisation systématique, les transferts de PEL, les chèques de banque, les virements externes en agence.

Sans compter les frais pour incidents dont nous dénonçons depuis plusieurs années les coûts. Les frais pour saisie dont le coût moyen est de 103 euros augmentent de 3.8% et les frais pour la lettre d’information pour compte débiteur non autorisé de 1.8%. Autre augmentation : les frais pour avis à tiers détenteur, plafonnés à compter de 2019, mais qui pour l’instant ont un coût moyen élevé, de 103 euros.

 Au vu de ces constats, la CLCV plaide pour un plafonnement général mensuel des frais pour incidents, applicable à tous les clients, selon des modalités à déterminer.

Les résultats détaillés sont disponibles sur le site de la CLCV, www.clcv.org.

pdfDOSSIER_PRESSE_BANQUE_2018.pdf1.25 MB

 

 

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