Diminuer sa vitesse de 10 km/h
De 3,5 à 4,5 litres de carburant économisés

D’après l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), diminuer sa vitesse de 10 km/h sur l’autoroute permet d’économiser jusqu’à 4,5 litres de carburant sur un trajet de 500 km, selon la motorisation et le type de véhicule. Une économie conséquente sur un temps de trajet peu impacté : 18 minutes en plus sur un « Lyon-Paris » !

Démarrer en douceur
20 % de carburant économisé

Un moteur fonctionne bien quand il est chaud. À froid, il surconsomme si vous le poussez trop vite, jusqu’à 45 % de carburant en plus sur le premier kilomètre en ville et 25 % sur le second. Le mieux est de rouler à vitesse réduite, sans trop pousser les rapports et en accélérant doucement pendant les cinq premiers kilomètres. Sans oublier qu’il est inutile de faire chauffer le moteur à l’arrêt, même en hiver, avec les voitures actuelles.

Couper son moteur en cas d’arrêt prolongé
De 10 à 15 % de carburant économisé

« Arrêter votre moteur en stationnement, en file d’attente à la station-service ou dans les bouchons est une bonne habitude à prendre dès 10 à 20 secondes d’arrêt », explique l’Ademe. L’arrêt-redémarrage consomme en effet moins de carburant que de laisser tourner le moteur au ralenti.

Sachez-le : de plus en plus de véhicules récents sont équipés du système intelligent « Stop & Start », qui coupe automatiquement le moteur à l’arrêt et le redémarre dès que l’embrayage est actionné.

Conduire sans à-coups
20 % de carburant économisé

Rouler en maintenant une vitesse constante dans la mesure du possible et sans pousser le moteur peut faire économiser jusqu’à 20 % de carburant par rapport à une conduite agressive. Sur route comme autoroute, il est important d’anticiper les ralentissements en augmentant les distances de sécurité avec les véhicules et en utilisant au maximum le frein moteur. Les systèmes d’injection depuis la fin des années 1990 évitent la consommation de carburant en phase de décélération (lorsque l’accélérateur est relâché).

Enlever toute surcharge inutile : coffre de toit, porte-vélos...
De 10 à 15 % de carburant économisé

Au retour des vacances, il est important de retirer tout équipement, notamment à vide, qui pourrait créer une résistance aérodynamique. Et pour cause : les accessoires extérieurs comme les galeries, coffres de toit, porte-vélos et porte-skis sur le toit… entraînent une augmentation de la consommation de carburant de 10 à 15 %.

Rouler avec des pneus bien gonflés
5 % de carburant économisé

« Un sous gonflage de 0,3 bar entraîne 1,2 % de consommation en plus, de 0,5 bar, 2,4 % en plus », informe l’Ademe. Le mieux est encore de vérifier régulièrement la pression de vos pneus à froid (après avoir roulé moins de 10 km) tous les deux à trois mois. Il est également possible de s’équiper de pneus basse consommation, qui permettent d’économiser jusqu’à 5 % de carburant, parfois plus.

Sachez-le : certains pneus consomment davantage de carburant que d’autres à cause de leur résistance au roulement élevée. Pour les choisir, référez-vous à l’étiquetage européen, de A à G (A pour les plus économes).

Ne pas abuser de la climatisation
De 1 à 7 % de carburant économisé

Tout appareil électrique alimenté par la voiture augmente la consommation de carburant : de 1 à 7 % pour la climatisation en fonction de la température extérieure et des véhicules. Pour limiter son usage, il est possible de régler la ventilation en mode « recyclage » (une fonction utile dans les embouteillages pour éviter de respirer les gaz d’échappement). L’air refroidi est alors refoulé à l’intérieur, même s’il vous faudra penser à relancer la ventilation classique régulièrement et à ne pas descendre en dessous des 26 °C.

Autre astuce : penser à ouvrir les fenêtres pour évacuer le maximum de chaleur avant d’enclencher la climatisation.

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