En raison de ses qualités nutritionnelles, le poisson est un allié précieux de notre santé. C’est une excellente source de protéines, indispensables à notre organisme, mais aussi d’oligo-éléments, de minéraux et de vitamines (A, D, B). Certains, comme la raie, la lotte ou la limande sont pauvres en lipides. D’autres sont, au contraire, plus gras, comme le saumon, le thon, le maquereau ou la sardine… Ils sont alors des sources d’oméga 3, ces acides gras polyinsaturés nécessaires au bon fonctionnement du système cardio-vasculaire.

Cependant, on nous informe souvent sur la présence de polluants (PCB, mercure, résidus de produits chimiques) dans l’eau des mers ou des rivières. Au point que nous pouvons nous demander si manger du poisson n’est pas devenu dangereux.

Comment donc limiter les risques ? Tout simplement en diversifiant les origines et les espèces. En alternant les poissons maigres et les poisons gras (plus susceptibles d’être contaminés), en mangeant des poissons sauvages et des poissons d’élevage, en diversifiant les provenances et les signes de qualité. Nous « diluons » ainsi le risque d’accumuler ces produits dangereux. Fort heureusement, la vente des aliments présentant des teneurs en contaminants supérieures aux limites fixées par les pouvoirs publics est bien évidemment interdite en France. C’est par exemple actuellement le cas des sardines de la Baie de Seine.

Cependant, pour les plus fragiles d’entre nous –les femmes enceintes et allaitant, les jeunes enfants- des précautions supplémentaires s’imposent. C’est pourquoi l’AFSSA recommande dans ces cas de ne pas consommer des espèces susceptibles de présenter des teneurs élevées en mercure telles que l’espadon, le marlin, le siki, le requin et la lamproie. Quant aux espèces prédatrices sauvages (par exemple, la lotte (la baudroie), le loup (le bar), la bonite, l’anguille, l’empereur, le grenadier, le flétan, le brochet, la dorade, la raie, le sabre, le thon…), il convient d’en limiter la consommation à 150g par semaine pour les femmes enceintes ou allaitant ou à 60g par semaine pour les enfants de moins de 30 mois.

La suite, la semaine prochaine