Huile de palmeElle a mauvaise réputation ! On la critique notamment pour ses effets sur l’environnement ou la santé. En effet, l’huile de palme est riche en acide palmitique, un acide gras saturé dont la consommation excessive augmente le risque de maladie cardio-vasculaire. C’est pourquoi plusieurs marques de l’agroalimentaire essaient de développer des produits « sans huile de palme » et substituent l’huile de palme présente dans les chips, biscuits, céréales, plats cuisinés, pâtisseries et autres pâtes à tartiner par des matières grasses de meilleure qualité nutritionnelle ou ayant meilleur presse.

Si évidemment, il vaut mieux vaut réduire la consommation de produits industriels à l’huile de palme, n’oublions pas que, dans l’alimentation des Français, l’huile de palme ne contribue que de façon limitée aux apports en acides gras saturés.

En 2009, on estimait, en divisant le tonnage d’huile de palme importée par l’industrie alimentaire par le nombre d’habitants, que les Français consommaient en moyenne 5,5g d’huile de palme par jour.

Selon l’étude menée par le CREDOC pour l’Alliance française pour une huile de palme durable, la consommation d’huile de palme serait en net recul. Ainsi, en 2013, en France, la consommation moyenne journalière ne serait plus que de 2,8 grammes pour la population générale. Pour les 3-14 ans, grands consommateurs de biscuits sucrés, de céréales et de viennoiseries, elle atteindrait 3,3 g/j. Du coup, la part de l’huile de palme dans notre consommation d’acides gras saturés serait de 7% chez les 3-14 ans et de 4% chez les plus de 15 ans.

Du fait de nos habitudes alimentaires, en France, les principales sources d’acides gras saturés (en particulier d’acide gras palmitique dont l’ANSES recommande de limiter les apports) restent donc le beurre, les produits laitiers et certaines viandes.

À compter du 13 décembre 2014, l’utilisation d'huile de palme ou de toute autre huile végétale sera indiquée dans la liste des ingrédients. La présence d'huile de palme dans une denrée alimentaire sera donc connue du consommateur. (Voir Étiquettes : du nouveau en 2015)