A la maison, ne pas mettre de salière à table permet de limiter les apports de sel. Dans les plats que l’on cuisine soi-même, on peut aussi réduire le sel ou le remplacer. Pour rehausser le goût des plats dans lequel vous mettez moins de sel, vous pouvez ajouter un filet de jus de citron, ou des herbes fraîches ou séchées (aneth, basilic, fines herbes, ciboulette, persil, ...) ou bien des épices. Toutefois, il convient de lire attentivement les étiquettes des mélanges aromatiques du commerce, car certains contiennent du sel.

Par contre, connaître la quantité de sel présente dans les produits prêts à consommer se révèle plus difficile. Le pain, les viennoiseries, les charcuteries, les soupes en briques, les fromages et les plats cuisinés sont les principaux fournisseurs de sel au quotidien.

A la boulangerie, le pain et les viennoiseries n’affichent pas leur teneur en sel. Pourtant, les chiffres montrent que souvent ces aliments renferment plus de sel que la teneur recommandée par l’AFSSA, avec, en plus, une forte variabilité entre les différents points de vente.

Pour les produits emballés, la lecture de la liste des ingrédients permet de savoir s’ils contiennent du sel. Par contre, la quantité exacte apportée par une portion n’est pas toujours indiquée. Et quand elle figure, c’est parfois sous forme de sodium. Il faut alors se livrer à un calcul, car 1g de sodium équivaut à 2,54g de sel. Franchement, cela ne facilite pas la tâche du consommateur !

C’est pourquoi la CLCV milite pour la réduction progressive de la teneur en sel dans le pain et dans les aliments préparés industriellement, conformément aux recommandations de santé publique. Elle demande également qu’un étiquetage approprié, avec une information intelligible par tous, soit mis en place.