En Angleterre, comme dans la plupart des pays « riches », on aimerait bien mettre fin au gaspillage alimentaire. D’après le « Waste and Resources Action Programme », les ménages britanniques jetteraient chaque semaine jusqu’à 25 % de leurs achats alimentaires. Cela équivaudrait chaque année à près de £680 (environ 800 €) dépensés en pure perte par les familles outre-manche.

Une des explications à ce gaspillage serait la confusion entre la date de péremption des produits (la DLC, en anglais « use by ») et la date limite d’utilisation optimale (la DLUO, en anglais « best before »). D’où la mise à la benne de plusieurs tonnes d’aliments ou de boissons encore consommables sans aucun risque pour la santé, mais ayant atteint leur DLUO ! Afin de limiter ce gâchis, la DLUO pourrait ne plus figurer sur les emballages au Royaume-Uni.

À l’heure où plusieurs consommateurs français connaissent des situations économiques difficiles, bien comprendre ce qu’est la DLUO s’avère indispensable afin d’éviter un gaspillage alimentaire particulièrement choquant.
Les produits avec une date limite d'utilisation optimale (la mention « à consommer de préférence avant le » figure sur l’emballage), peuvent être consommés sans danger une fois cette date indicative passée. Ils peuvent d’ailleurs continuer à être vendus en toute légalité. Certains magasins, les « déstockeurs », s’en sont même fait une spécialité.
Rien à voir avec les produits sur lesquels figure une date limite de consommation (on y retrouve la mention« à consommer avant le »). Ceux-là ne doivent pas être consommés après la DLC. C’est une date impérative. Une fois celle-ci échue, il y a un risque d'intoxication alimentaire.

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