Ainsi, si vous achetez en magasin, le commerçant n’a aucune obligation de reprendre votre achat si vous avez changé d’avis. Un certain nombre d’enseignes offrent toutefois, à titre commercial, la possibilité d’être remboursé, d’échanger ou encore d’obtenir un avoir, mais rien ne les y oblige. Par ailleurs, si vous ne réglez pas la totalité d’un coup, faites attention à la façon dont ce premier versement est appelé : si ce sont des arrhes, vous pouvez vous dédire mais vous perdez la somme versée. En revanche, si c’est un acompte, votre achat est irréversible et vous devez en payer l’intégralité.

Dans certains cas toutefois, le consommateur est considéré comme particulièrement vulnérable et la loi a donc prévu des possibilités pour lui de changer d’avis. C’est notamment le cas suite à un achat « hors établissement » (démarchage à domicile, sur le lieu de travail, etc), à distance (Internet, téléphone) ou avec un crédit directement lié à l’achat (crédit affecté) : dans ce dernier cas, si vous renoncez au crédit dans les 14 jours, la vente sera automatiquement annulée. Contrairement à une idée répandue, les achats sur les foires et salons ne permettent pas de se rétracter, sauf si vous y avez été nominativement invité par mail ou courrier ou bien si vous avez souscrit un crédit affecté.