SupermarketPetit tour d’horizon de ce qui a changé :

  • Les informations obligatoires sont plus lisibles puisque la taille de police minimale est désormais un peu plus grande. Cependant, rien n’est prévu pour le contraste, un élément au moins aussi important pour la lisibilité que la taille !
  • Les substances provoquant des allergies ou des intolérances  sont désormais mis en évidence grâce à la taille de caractères, au style ou à la couleur de fond dans la liste des ingrédients des denrées alimentaires préemballées.
  • Les allergènes contenus dans les aliments non préemballés, y compris dans les boulangeries, traiteurs, restaurants et cafés, doivent être communiqués au consommateur. Mais attention, en France, le décret d’application permettant l’entrée en vigueur de la mesure n’est pas encore publié.
  • Les exigences en matière d'étiquetage et d’informations à fournir au consommateur sont maintenant identiques quelque soit le mode de vente (en ligne, à distance ou en magasin).
  • Les ingrédients présents sous forme de nano particules (c’est-à-dire de particules extrêmement petites) sont rendus visibles puisqu’ils sont désormais accompagnés de la mention « nano » placée entre crochets ([nano]).
  • L’origine végétale (olive, palme, tournesol, colza...) des huiles et graisses raffinées est communiquée.
  • Les règles visant à empêcher les pratiques trompeuses sont renforcées. Par exemple, l’utilisation d’ingrédients de substitution pour les succédanés alimentaires comme les « faux fromages »... doit être clairement signalée.
  • Un étiquetage plus complet des produits de la pêche et de l’aquaculture est prévu dans le cadre de la nouvelle Politique commune de pêche.

Pour ce qui est de l’origine des viandes, il faudra encore attendre un peu. En effet, ce n’est qu’au printemps que le consommateur connaîtra, comme c'est déjà le cas pour le bœuf, l’origine des viandes de porc, mouton, chèvre et de la volaille vendues fraiches ou congelées. Mais toujours rien de prévu pour indiquer au consommateur l’origine des viandes ou poissons entrant dans la composition des plats préparés.

Patience aussi, si vous voulez en savoir plus sur la nutrition. L’étiquetage nutritionnel ne sera obligatoire qu’en décembre 2016. Et, toujours rien à l’horizon si, comme la majorité des consommateurs, vous rêvez d’un étiquetage nutritionnel simple à comprendre, par exemple sous forme de pastilles colorées.