La suffocation

Le prévenir

La principale cause d’étouffement est l'inhalation ou la mise en bouche de petits objets : piles, bouchons de stylos, pièces, etc. Avec des enfants, et notamment des bébés, il faut être vigilant à ne pas les laisser à leur portée. Même recommandation pour les sacs plastiques. Ne donnez à l'enfant que des jouets correspondant à son âge et rangez ceux des enfants plus âgés à part.

Un autre risque provient des cordons, et notamment ceux équipant les stores et rideaux. Ils doivent être placés hors de portée des jeunes enfants et, si possible, être équipés de dispositif de sécurité empêchant la formation de boucle.

L’étouffement intervient à tout âge en mangeant des graines, cacahuètes, pistaches ou bonbons, ou lors de séances de travaux manuels et de bricolage, quand des vis, punaises, chevilles, boutons, perles, etc. sont tenus entre les dents.

Chez les bébés comme chez les personnes âgées, les suffocations sont très souvent dues à des fausses routes lors des repas, c'est-à-dire lorsque les aliments passent dans les voies respiratoires plutôt que dans l’œsophage. Pour diminuer les risques, les repas doivent être pris en position bien assise et les aliments proposés sous une forme adaptée (émincés ou mixés). Les médicaments doivent être avalés avec de l'eau.

Les bons gestes face à l’accident

Si une personne inhale un objet ou un aliment sans parvenir à l'expulser d'elle-même et que cela provoque son asphyxie (la personne ne respire plus, ne tousse ni ne parle), pour un adulte et un enfant de plus d'un an, pratiquez la technique des claques dans le dos ( un maximum de 5 claques). Si cela n'a pas d'effet, pour les adultes et les enfants de plus d'un an, pratiquez la manœuvre de Heimlich (pas plus de 5 compressions) ou, pour les enfants de moins de 2 ans, une manœuvre de Moffenson. Des vidéos de démonstration sont visionnables sur le site de l'assurance maladie pour ces deux manœuvres. Si la victime perd connaissance, posez-la au sol en position latérale de sécurité et alertez immédiatement les secours,  

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