En parallèle, il est urgent de revoir les tarifications sociales, aujourd’hui à bout de souffle économiquement et inefficaces socialement pour agir enfin sur les causes de l’exclusion énergétique.

A défaut, les conditions sont créées pour que croisse le nombre des personnes en précarité énergétique, ce qui pose non seulement un problème social majeur, mais aussi de plus en plus de problèmes de santé publique pour les victimes de cette situation.

Face aux dysfonctionnements des tarifs sociaux, aux inégalités dans leur application (exclusion des réseaux de chaleur, butane propane, énergies renouvelables…) et à leur solvabilisation remise sans cesse en cause par les hausses de tarifs, aux structures tarifaires pénalisantes (coût d’accès, abonnements,….). 

La CLCV  demande notamment :

-          des mesures nationales et territoriales de lutte contre la précarité énergétique préconisées par le rapport du Groupe de travail Précarité énergétique de décembre 2009, qui évalue à 3 400 000 le nombre de ménages ayant un taux d’effort énergétique supérieur à 10 % de leur budget;

-          de la refonte des conditions d’accès aux services essentiels dans le cadre du droit commun, préconisée par le rapport de