L’obsolescence programmée a été introduite en 2015 dans la loi de transition énergétique pour la croissance verte (article  L. 213-4-1.de la LOI n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte) qui a pour objectif d’améliorer la conception des produits en sanctionnant l’obsolescence programmée. 

L’obsolescence programmée est définie par l’article  L. 213-4-1.-I du Code de la consommation comme l’ensemble des techniques par lesquelles le metteur sur le marché d’un produit vise à en réduire délibérément la durée de vie pour en augmenter le taux de remplacement. 

L’obsolescence des produits du numérique prend diverses formes :

 • L’obsolescence technique (pièces fragiles, mauvaise conception, appareils difficiles ou impossibles à réparer, absence de pièces détachées…) 

L’obsolescence culturelle (« Ce n’est plus à la mode », « J’en achèterais bien un nouveau »…), alimentée par le marketing et la publicité. 

L’obsolescence logicielle (terminaux trop lents, incompatibilité logicielle, problèmes de versions et de puissance…) 

L’obsolescence programmée est un délit puni d’une peine de deux ans d’emprisonnement et de 300 000 € d’amende (article Art. L. 213-4-1.- II du Code de la consommation). Le montant de l’amende peut être porté, de manière proportionnée aux avantages tirés du manquement, à 5% du chiffre d’affaires moyen annuel, calculé sur les trois derniers chiffres d’affaires annuels connus à la date des faits. 

Chiffres clés 

16.570 € sont dépensés par les Français pour des biens de consommation, soit 3 fois plus qu’en 1960… cette somme pourrait être épargnée grâce à des produits plus durables ! 

44%  des produits électriques et électroniques en panne seulement sont réparés 

5 ans, c’est la durée d’utilisation d’un ordinateur en 2015, qui a été divisée par 2,2 depuis 1985 passant de 11 à 5 ans.

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