Les consommateurs n’ont pas besoin d’un énième observatoire mesurant des phénomènes de précarité, mais de moyens concrets pour les prévenir.

Les causes sont largement identifiées, envolée des prix de l’électricité, du gaz, du fioul, des carburants mais également nécessité pour les consommateurs les plus modestes d’investir pour agir sur les causes de leur consommation (isolation des logements, changement des dispositifs de chauffage etc).

Sur l’ensemble de ces causes, la CLCV a fait depuis de nombreuses années des propositions pour :

                        -créer un dispositif de modulation des taxes (TIPP et TVA) représentant 65% du prix des carburants pour plafonner la hausse des carburants à la pompe.        

                        -revoir l’évolution des prix du gaz actuellement indexés  sur ceux du pétrole, ce qui est un non sens économique, alors que les prix du gaz sur les marchés mondiaux ont chuté de 30%

                        - sortir d’une approche segmentée service par service qui consiste à multiplier les tarifs sociaux, pour créer un dispositif global de solvabilisation des ménages, qui s’appliquerait à l’ensemble des services essentiels (eau, électricité, gaz, adsl…). Ce dispositif unique se substituerait à l’ensemble des tarifs sociaux existants, ce qui simplifierait les choses et pourrait être moins onéreux à financer.

                        -réformer les politiques tarifaires en matière d’énergie, en évoluant vers une tarification progressive et combiner cette réforme avec des mesures d’aide à l’investissement permettant de réduire les consommations,