Ainsi, 20 % des melons et 14% des tomates et des pêches proposés sur les étals viennent de chez nos voisins. On notera que les tomates de Belgique et des Pays-Bas sont en fait plus fréquentes que les tomates espagnoles. L’abricot est le seul produit pour lequel nous n’avons pratiquement pas relevé d’importations, la production française ayant été particulièrement abondante en 2009.

Pour les pêches et les tomates, le surcoût lié à l’origine française est respectivement de 11 et 17 %. 

Un comparatif entre les circuits de commercialisation montre que les enseignes du hard discount proposent des prix 10 à 30 % moins chers que les grandes surfaces « traditionnelles ». Les marchés de plein air paraissent quant à eux très légèrement plus chers que la grande distribution. Derrière les moyennes se cachent d’importants écarts de prix, ainsi d’un supermarché à l’autre, les prix des pêches peuvent varier de 1 à 3. 

Quant à l’offre de produits « bio », elle continue à végéter, malgré les nombreuses annonces faites lors du Grenelle de l’environnement.

Le pourcentage de fruits et légumes « bio » sur les étals se situe entre 1.5 % et 4.5% selon les espèces. Les écarts de prix sont très importants et donc dissuasifs pour la plupart des consommateurs. Nos relevés montrent ainsi que les pêches « bio » sont en moyenne 2.5 fois plus chères que les pêches « conventionnelles ». Téléchargez le tableau récapitulatif [ ici ]