Au 1er janvier  2013, de nombreuses mesures impactent le pouvoir d’achat des consommateurs, et ce, dans de nombreux secteurs :

 

  • Energies : avec une nouvelle augmentation de 2,4 % au 1er janvier 2013, le prix du gaz aura augmenté de plus de 10% sur les 12 derniers mois et de 70 % depuis fin 2004. L’électricité augmentera de 2,5 % en moyenne au 1er janvier 2013 confirmant ainsi l’orientation à la hausse de cette énergie. Concernant le fioul, son prix a doublé depuis fin 2008 sans que la prime à la cuve dont la suppression avait  été justifiée en 2009 par la baisse des prix du fioul, n’ait été rétablie. A un moment, où l’on pointe 4 millions de ménages en situation de « précarité énergétique », l’accès aux énergies pour tous ne peut plus être garanti par les seuls tarifs sociaux dont le pouvoir solvabilisateur s’érode au fil des augmentations tarifaires.
  • Assurances : les prix augmentent ces dernières années beaucoup plus vite que l’inflation et les déremboursements annoncés par la sécurité sociale font craindre des augmentations des tarifs de complémentaire santé, sans compter les envolées annoncées des tarifs des assurances habitations, voitures…bien plus fortes que l’inflation, de 2 à 7 %.
  • Transports : les billets de trains devraient augmenter de 1,9 %, quant à la RATP les tarifs devraient augmenter de 2,4% soit plus que l’inflation. Les courses en taxi seront revalorisées quant à elles de 2 ,6 %, après une revalorisation de 3,7 % au 1er janvier 2012.

 La CLCV appelle  les pouvoirs publics à ouvrir des négociations avec tous les acteurs socio-économiques (représentants des professionnels, des salariés, des consommateurs et usagers,) afin de :

  • refonder une politique d’accès aux  soins (avec une vraie politique de prévention), au logement et aux services essentiels (énergies, eau, déchets, ADSL, transports…..) pour tous,
  • prendre des mesures pour une plus grande transparence des prix, en rapport avec la réalité des coûts, dans la téléphonie, l’énergie, l’alimentation et les services financiers notamment 
  • mettre en place une politique ambitieuse d’information et d’accompagnement des consommateurs pour les sensibiliser à une meilleure maitrise de leur consommation d’énergie et à évoluer dans leur consommation quotidienne (prévention du gaspillage alimentaire, consommations collaboratives, favoriser l’usage à l’achat etc)
  • revoir l’ensemble de la fiscalité afin qu’elle soit juste et équitable, notamment par un rééquilibrage entre la fiscalité directe et indirecte ;
  • agir sur les causes des nombreux déséquilibres économiques, sociaux et environnementaux constatés pour un développement réellement durable.

 Sur l’ensemble de ces chantiers, la CLCV apportera des propositions tirées de l’analyse des cas concrets rencontrés tous les jours sur le terrain