Ce n’est pas une nouveauté. Les banques affichent depuis des années leur volonté de supprimer les chèques, sauf à pouvoir les facturer.

Les consommateurs refusent l’une et l’autre de ces solutions. Obligés de se bancariser, ils veulent pouvoir disposer de leur argent pour effectuer des paiements, sans avoir obligatoirement à payer. Une étude du Comité Consultatif du Secteur Financier, publiée en 2011, montre qu’ils sont très attachés aux chèques. Rien ne les fera changer d’avis, sauf à disposer d’un autre moyen de paiement aussi performant, gratuit.

Alors que les banques ont laissé entendre que leur image était restaurée, ce n’est pas une initiative de ce type qui va à l’encontre de ce que souhaite la majorité de leurs clients qui va permettre qu’elle continuer à s’améliorer.

La CLCV n’est pas opposée au développement de nouveaux moyens de paiement mais elle est vigilante quant à la satisfaction des besoins des consommateurs. Elle veillera à ce que la réduction préconisée du nombre de chèques ne soit pas la programmation de leur disparition alors même qu’ils sont indispensables.