Détermination du logement souhaité : les critères indispensables
Pour les Français interrogés, certains critères sont essentiels et n’auraient pas pu faire l’objet d’aucun compromis. Les premiers sur lesquels ils sont intransigeants sont le prix et la présence d’un espace extérieur (59 %) et le type de logement désiré (56 %).
Ces priorités changent selon le bien acheté. Par exemple pour un appartement si le prix reste le premier critère (61 %) , il est suivi de la localisation du logement (60 %) et d’un parking (51 %).
Un parcours de recherche souvent difficile
Si les futurs acquéreurs sont particulièrement attentifs à certains critères à commencer par les vitrages et l’état général des fenêtres, la superficie des pièces, leur organisation et agencement, l’état des murs (présence de fissures ou de moisissures) et le type de chauffage (individuel ou collectif), ce n’est pas le cas pour d’autres éléments dont dépend pourtant la qualité de vie dans le logement. Ne sont ainsi pas consultés systématiquement par exemple la date de construction du logement, son niveau de sécurité, la classe de son diagnostic de performance énergétique (DPE) ou encore son système de ventilation.
À la prise de décision finale, 78 % des acquéreurs ont fait des compromis, et ce même sur les éléments principaux qu’il souhaitait. C’est sur le prix d’achat pour 18 % d’entre eux qui est de 12 % en moyenne plus élevé que le budget initial envisagé. Pour 17 % des acheteurs, c’est la superficie de certaines pièces, avec une perte sur la superficie globale de 16 % en moyenne du nombre de m² envisagés au départ.
Mauvaises surprises à l’emménagement
Une fois installés, plus des 2/3 des propriétaires déclarent être gênés par des aspects qu’ils n’avaient pas remarqué lors des visites. 68 % déclarent avoir eu au moins une mauvaise surprise une fois installés. Ces mauvaises surprises sont surtout le froid d’hiver, le bruit des voisins, la chaleur l’été ou encore les bruits de la rue. Face à ces mauvaises surprises plus de la moitié des acheteurs ont réalisés des travaux
Certaines de ces mauvaises surprises auraient pu être évitées avec davantage d’attention lors des visites. Ainsi 45 % des propriétaires qui en ont eu sur les charges n’avaient pas été attentifs à la classe du diagnostic de performance énergétique (DPE) . Autre exemple, 32 % de ceux qui ont eu des déconvenues sur l’isolation acoustique n’avaient pas été attentifs aux nuisances sonores lors des visites.
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