D’après la FAO, la consommation d’insectes pourrait être une solution pour fournir des protéines et des nutriments de qualité à une population mondiale toujours plus nombreuse ! Pour certains chercheurs, les élevages d’insectes comestibles (grillons, sauterelles, fourmis, vers…) seraient bien moins « polluants » que les élevages intensifs. En effet, il faudrait moins d’eau et de végétaux pour produire un kilo d’insectes qu’un kilo de viande.

Bon, tout ça, ce sont les arguments rationnels favorables à l’arrivée d’insectes dans nos assiettes dans les prochaines années. Mais, les choix et habitudes alimentaires ne fonctionnent pas uniquement avec du rationnel. Il y a tout ce qu’on perçoit ou imagine derrière la nourriture.

En matière d’alimentation, je suis plutôt d’un naturel curieux. Mon amie camerounaise m’a parlé avec gourmandise des sauterelles qu’elle mangeait petite fille. Quant à David, un ami péruvien, il évoque parfois les insectes dont il se régalait en forêt. Pourtant, en bonne européenne, j’ai du mal à ne pas considérer que manger des insectes soit quelque chose de « dégoutant »… Au moins aussi bizarre et rebutant que quand mes amis anglais m’imaginent savourant des escargots, des huîtres vivantes ou des cuisses de grenouille.

En clair, même pour « sauver la Planète », je ne suis pas sûre de parvenir à me régaler avec des insectes. Et vous ?