Ce jour, la CLCV rend publique une enquête immédiate, réalisée entre samedi 13 et mardi 16 décembre 2014, qui se penche sur l’étiquetage des poissons de mer et d’aquaculture vendus au détail. Menée par les bénévoles de l’association, elle couvre 111 points de vente et 280 poissons sur 21 départements.

Elle montre que les nouvelles dispositions de réglementation communautaire d’information du consommateur (zone de pêche précise, catégorie d’engin de pêche) sont très peu mentionnées.

En effet, pour les poissons pêchés en mer (lotte, cabillaud, merlan et sole), la mention du nom scientifique de l’espèce n’est présente que dans la moitié des cas, alors qu’il ne s’agit pas d’une nouveauté réglementaire. Sa présence est plus sensible en grandes surfaces que dans les commerces de détail. Pour le consommateur, la mention scientifique garantit pourtant l’espèce précise qui est commercialisée.

Les mentions nouvelles, pour ces poissons de mer, sont présentes dans moins de 10 % des cas. La zone de pêche précise, au-delà du très général Atlantique Nord-Est par exemple, permet pourtant de signaler une typicité de produit et renforce la transparence. La technique de pêche offre quant à elle des garanties sur le respect de la durabilité des pratiques.

Le constat est le même pour les poissons d’élevage (le saumon, dans notre enquête). Ce secteur n’a pas connu d’évolution réglementaire concernant son étiquetage.

Pourtant, la mention du pays d’élevage, assez fréquente (82 % des cas) n’est pas généralisée. Quant au nom scientifique, il est présent dans un peu moins de 2/3 des cas.

Au vu de cette enquête, nous demandons une pleine application des règles d’étiquetage et que des contrôles soient effectués, rendus publics et les manquements sanctionnés.

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