Les nombreux slogans diffusés à cette occasion nous pressent de consommer autrement pour préserver la planète. 

Afin de nous amener à réfléchir sur nos modes de consommation, la CLCV a mené cette semaine des actions de sensibilisation « Stop aux chariots gâchis » à l’entrée des grandes surfaces. Des supermarchés ont proposé à leurs clients de récupérer les films et les cartons d’emballage après le passage en caisse.

Car bien sûr, les choix que nous faisons en magasin influencent le volume de nos déchets. Nous pouvons par exemple opter pour des conditionnements « familiaux » plutôt que pour des présentations individuelles (ce qui, au passage, devrait faire baisser le prix au kilo, sauf exceptions à dénoncer). Nous pouvons préférer des produits rechargeables, ceux avec un seul emballage, ou même opter pour des emballages recyclables ou compostables. Certains d’entre nous ont même choisi de faire eux même leurs yaourts à force de constater que bien souvent ils vidaient leurs caddies pour remplir leurs poubelles, fussent-elles de tri.

Il est indéniable que chacun d’entre nous a un rôle à jouer dans la réduction des déchets d’emballage. Et les publicités, les messages diffusés pendant cette campagne de sensibilisation sont indispensables dans l'appropriation et la diffusion des gestes environnementaux. Mais il reste de gros efforts à fournir en amont ! C'est-à-dire du côté des professionnels ! Et en ce qui concerne l’offre des produits, le choix des emballages, les prix, la balle n’est-elle pas plutôt dans leur camp ?